vendredi 6 décembre 2013

Lettre ouverte au Prince Jean-Christophe Napoléon,
Chef de la Maison Impériale de France.

« Notre démocratie est parfaitement bancale. Elle n'avance que sur une seule jambe. Elle écarte de sa représentation plus de la moitié des citoyens. »
(Alain Juppé)
« La république, en France, a ceci de particulier, que personne n'en veut et que tout le monde y tient. »
(Joseph Arthur de Gobineau)
Je m'adresse à vous pour vous parler de la France, de la République et de l'avenir que chacun peut deviner fort peu brillant : les effets de la crise et de la mondialisation sont dévastateurs, les chiffres du chômage, même si on les sait truqués, grimpent à une vitesse vertigineuse, les mesures pour enrayer cette spirales sont aussi vaines qu'inutiles et la classe politique a perdu tout crédit auprès des électeurs dont le nombre s'amoindrit à chaque élection. Les désillusions, les faux espoirs et les pires perspectives qui se profilent à l'horizon poussent les plus raisonnables à se tourner vers des extrêmes qu'ils combattaient hier encore avec frénésie. Il est grand temps de se ressaisir et de trouver les solutions pour redresser la barre : ce n'est pas une urgence, c'est un impératif.
Les élections présidentielles se sont déroulées il y a plus de dix-huit mois. Les citoyens qui ont accompli leur devoir civique en glissant dans l'urne leur bulletin ont choisi de confier à François Hollande les rênes du pouvoir. Bien que la tentation soit grande, on évitera de confondre les rênes du pouvoir avec les rennes du Père Noël : ils n'ont pas la même signification.
  • Le rêne est une courroie fixée au mors d’un cheval et dont le cavalier se sert pour diriger sa monture.
  • Le renne est un mammifère des régions arctiques et subarctiques, de la famille des cervidés, sauvage ou domestiqué et dont les bois sont aplatis et dentelés. Dans les légendes traditionnelles, les rennes tirent le traîneau du Père Noël lorsqu'il distribue les cadeaux.
Le candidat Hollande, après l'éviction tonitruante et mondialement médiatisée de DSK et des primaires passablement amusantes qui écartèrent ses concurrents socialistes, avait bâti sa campagne autour du slogan dont il ferait bien de se souvenir et qui promettait que « Le changement, c'est maintenant ». Tout le monde, hélas connaît le crédit qu'il faut porter aux promesses électorales : les plus belles paroles, même parées des meilleures intentions, disparaissent irrémédiablement au lendemain du résultat du scrutin. Continuer d'y croire ou même d'y faire simplement allusion nous ramène vers le Père Noël supposé exaucer les souhaits des crédules.
Une fois élu et la période d'euphorie passée, François Hollande a commencé sa descente dans les sondages, comme l'ont fait, avant lui, tous ses prédécesseurs. C'est en effet une constante de la politique française que de sombrer dans les limbes après avoir été élu, parfois triomphalement. Tous les Présidents de la Cinquième République ont connu ce phénomène. Les sondages d'opinion, qui meublent les journaux télévisés, n'arrangent rien. La meilleure méthode pour réussir une bonne descente est de brandir un sujet qui fâche et de prétendre vouloir le régler, de préférence sans consulter personne. Pour Nicolas Sarkozy, la réforme des retraites avait fait descendre les français dans les rues par millions, du rarement vu, pour François Hollande, le mariage pour tous avait eu un effet équivalent mais avec un bonus non négligeable : chacun avait pu faire l'étalage de tous les poncifs et autres coquecigrues religieuses que l'on pensait périmées depuis des lustres.
Les français, par nature, sont râleurs ; par définition, jamais contents et par tradition, vite lassés de ceux qu'ils ont élus. Les deux derniers siècles de notre histoire, tous régimes confondus, sont remplis de personnalités encensées au départ et chassées de leur place sans aucun égard. La popularité ne s'y calculait pas comme aujourd'hui, au jour le jour, comme s'il s'agissait d'un hit parade mais elle était tout de même un instrument entre les mains des classes dirigeantes. La popularité fait appel à la notion de peuple, un terme souvent utilisé, à tort, dans son sens péjoratif, qui lui donne des relents de populisme, terme utilisé dans son aspect négatif.
Qu'est-ce que le peuple ?
  • Un peuple est une communauté vivant sur un même territoire ou, par extension, unie par des caractéristiques communes comme la culture, les mœurs, la langue...
  • Le peuple est l'ensemble des citoyens d'un État ou des personnes constituant une nation, par rapport aux gouvernants et en référence aux principes de citoyenneté.
  • Le peuple désigne l'ensemble des citoyens de condition modeste ou humble, par opposition aux groupes ou classes privilégiées par la naissance (Noblesse), par la fortune, la culture, l'éducation...
Le peuple, dans son sens péjoratif, est associé au populisme.
  • En politique, le populisme désigne l'idéologie ou l'attitude de certains mouvements politiques qui se réfèrent au peuple pour l'opposer à l'élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toute minorité ayant "accaparé" le pouvoir... accusés de trahir égoïstement les intérêts du plus grand nombre.
  • Le terme populisme est en général utilisé dans un sens péjoratif par ses opposants, c'est-à-dire les classes dirigeantes ou les politiciens au pouvoir, pour amalgamer et critiquer tous les "archaïsmes" et freins au développement de leur politique qu'ils pensent détecter parmi le peuple.
  • Le terme « populisme » sert aussi à dénoncer les démagogues qui mobilisent le peuple par des promesses électoralistes ou qui flattent ses « bas instincts » comme le nationalisme, la xénophobie, voire le racisme ou qui exacerbent les réflexes sécuritaires.
Pour ce qui concerne la popularité, je donne deux définitions :
  • La popularité caractérise la manière d'agir d'une personne qui cherche à gagner la faveur du peuple, du plus grand nombre. C'est également la faveur du peuple, crédit dont dispose auprès du peuple, du plus grand nombre, une personne connue et appréciée par lui.
  • La popularité d'une personnalité politique ou d'un élu de la Nation repose sur la collaboration plus ou moins étroite qu'il entretient avec les citoyens qu'il représente, la confiance qu'il accorde à ceux qui l'ont élus et le crédit dont il dispose auprès de ceux qui ne l'ont pas choisi mais œuvrent dans un intérêt commun.
Tandis que la gauche socialiste au pouvoir commet toutes les erreurs possibles pour justifier et accélérer sa chute dans les sondages, Nicolas Sarkozy, que la presse comparait au Bonaparte du Consulat, tranquillement, prépare son retour. C'est ce que les spécialistes, les politologues officiels garants de l'immobilisme, les éditocrates déconnectés de la réalité et tous les politiciens qui ne se renouvellent qu'entre eux désignent par « alternance ».
« La possibilité qu'il y ait une alternance politique est l'une des conditions nécessaires à la démocratie. Elle témoigne en effet de l'existence de libertés politiques et d'un régime pluraliste où le parti au pouvoir accepte de se retirer en cas de défaite électorale. L'alternance a pour conséquence de renforcer la légitimité de la Constitution et l'adhésion des citoyens au régime politique.
L'alternance politique peut avoir une portée restreinte s'il n'existe pas de différences significatives entre les programmes de la majorité et de l'opposition. L'alternance consiste alors en un changement d'équipes dirigeantes. »
(source de la citation : www.toupie.org/Dictionnaire/Alternance.htm )

 Avec l'adoption du quinquennat, la République a repris des vieilles habitudes de la royauté. Nicolas Sarkozy, que la presse, tant française qu'étrangère, comparait à Bonaparte (le Consul, pas l'Empereur) a inauguré cette mode en faisant jouer la « marche consulaire » lors de son investiture. C'est Jean-Luc Mélenchon, en comparant François Hollande à Louis XVI qui a confirmé cette dérive.
« Je suis un monarchiste, la République n'est pas le régime qu'il faut à la France. »
(Charles de Gaulle)
Par la grâce du saint quinquennat, nous sommes revenus aux temps de la monarchie absolue. Les références à la « monarchie républicaine », terme forgé sous le mandat du Général de Gaulle, ne manquent pas dans la presse où on peut lire des articles tels que : « la France, dernière monarchie d'Europe » ou « le monarchisme républicain de la Cinquième République ». Cela devient évident en dressant le bilan suivant :
  • Le Président de la République est issu d'un parti politique et est élu avec les moyens de ce parti pour exercer le pouvoir. Il peut prétendre « je serai le Président de tous les français », on peine à le croire. Nicolas Sarkozy, en son temps, dirigeait l'UMP depuis son bureau de l'Elysée. François Hollande doit bien garder un œil, ou une oreille (comme son prédécesseur socialiste) sur les vagues qui agitent le PS.
  • Le Premier Ministre est nommé par le Président de la République. Il forme son gouvernement en puisant dans les rangs de son parti. Seul Nicolas Sarkozy avait osé un gouvernement d'ouverture, ce qui avait fait grand bruit (chez les socialistes).
  • Le parlement, élu dans la foulée des présidentielles, est du même bord politique. Il est actuellement socialiste. Le quinquennat précédent l'avait transformé en une simple chambre d’enregistrement, comme sous l'ancien régime, l'actuel s’accommode de cet usage fort pratique. Il ne reste plus qu'à restaurer les lits de justice et le retour sera complet.
Et la nation, dans tout cela ? La modernisation des institutions de 2008 prévoyait de modifier le recours au référendum en ces termes :
« Article 11 de la Constitution, alinéa 3 : Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an. »
Bien malin celui qui saurait dire si cette disposition est en vigueur ou non...
« La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est la parole du souverain. »
« La démocratie, c’est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave. »
(Charles de Gaulle)
« La démocratie, c'est l'égalité des droits, mais la République, c'est l'égalité des chances. »
(Jacques Chirac )
La France ne se sortira de l’impasse qu’en changeant ses institutions. Pour cela il faut établir une vraie république démocratique.
Les propositions qui vont dans ce sens sont nombreuses et ne sont pas sans intérêt bien qu'elles soient souvent, et à tort, associées à des motivations souverainistes ou populistes (dans le mauvais sens du terme, bien sûr) et qu'elles n'aient pas toujours bonne réputation.
  • La Convention pour la 6e République (C6R) est un groupe de réflexion politique français fondé en avril 2001 par le socialiste Arnaud Montebourg. Elle prône un régime primo-ministériel, où les pouvoirs de contrôle du Parlement seraient accrus. Le président de la 6e République aurait un rôle d'arbitre, garant du bon fonctionnement des nouvelles institutions et serait élu au suffrage universel direct pour 7 ans non renouvelable (art 7 constitution 6éme république).
  • La 6ème République que Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche appellent de leurs vœux est écologiste, sociale et participative. Ils en appellent à la souveraineté populaire pour en élaborer la nouvelle constitution. Selon Mélenchon cette réécriture de l'identité républicaine devrait passer par des constituants qui ne seraient ni des juristes, ni les actuels députés mais des membres élus pour ce seul mandat.
  • Sur le blog d'Arnaud Montebourg en 2012, lors de la primaire socialiste, on dénonçait ainsi un président «élu pour cinq ans et qui concentre durant cette période l'ensemble des pouvoirs sans jamais en répondre devant qui que ce soit». Les défenseurs de la VIe République veulent un président arbitre, qui fixe les grandes lignes sans être omniprésent... Et qui soit un justiciable ordinaire. Il souhaitait également mettre en place un « régime parlementaire » avec des représentants plus représentatifs, s 'appuyer sur la participation citoyenne et instaurer davantage de transparence.
  • Le « Renouveau bonapartiste », propose diverses réformes pour rendre « à la souveraineté du peuple français son entière plénitude ». Il passe par une refonte complète de système électoral et la reconnaissance du vote blanc.
La sixième république, ce n'est pas encore pour maintenant ! Le peuple fait toujours peur : il est imprévisible, vote tantôt à gauche, tantôt à droite, parfois aux extrêmes. La classe politique préfère encore qu'il s'abstienne : les résultats sont plus faciles à calculer.
 « Ce sont les démocrates qui font les démocraties, c'est le citoyen qui fait la république. »
(Georges Bernanos )
« Un adversaire politique n’est pas un ennemi ; c’est un partenaire du débat démocratique. »
(Ségolène Royal )
J’ai fondé le Mouvement « Royauté Républicaine Française » pour les élections présidentielles de 2012. J'avais proposé ma candidature avec le programme qui reposait sur les points suivants :
1 : Si la Royauté repose sur la Souveraineté d'un seul homme et la République sur celle de la Nation, la « Royauté Républicaine » garantira à l'Universalité des Citoyens le plein et entier exercice de sa Souveraineté. Elle sera le rempart à toute hégémonie de la gauche ou de la droite dans l'actuelle « Monarchie Républicaine » qui n'écoute personne.
2 : Les textes fondateurs de la République (la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, le Préambule de la Constitution de 1946 et la Constitution de 1958) contiennent déjà tous les éléments nécessaires à l'établissement d'une véritable démocratie. Un « gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple » est donc possible.
3 : La République appartient à la Nation entière et non à ses seuls représentants. La Nation a donc un droit de regard inaliénable sur la conduite de la politique et la gestion de la République. La France est une démocratie laïque et sociale : elle doit res­pecter tous les avis et reconnaître toutes les opinions.
4 : A chaque élection, les partis politiques donnent une orientation générale à la po­litique menée par le gouvernement. Ils ne doivent pas se substituer à la Nation, seule détentrice de la souveraineté, même s'ils exercent un mandat en son nom. Le Gou­vernement sera représentatif du Parlement.
5 : « La loi est l'expression de la volonté générale. » « Les Citoyens ont le droit de concourir à sa formation. » Selon ces principes, la loi doit être élaborée, décidée et vo­tée avec l'assentiment de tous et s'appliquer à tous sans aucune exception.
6 : Rien ne pourra être établi durablement sans le soutien et l'accord de tous. Les Comités de Citoyens assisteront les élus de la Nation dans la formation de la loi. Ils apporteront leurs avis et opinions, auront la possibilité de modifier tout projet de texte et interviendront directement dans la gestion des affaires de la République, leur Répu­blique.
7 : Plus qu'une démocratie participative, le Mouvement Royauté Républicaine Fran­çaise propose une démocratie avec implication du Citoyen. Toute personne majeure ré­sidant, travaillant et déclarant ses revenus en France doit pourvoir voter, même si elle est étrangère. Il ne faut plus parler d'intégration mais d'une inclusion dans la Répu­blique.
8 : Tous les Citoyens, individuellement ou réunis en Comités » pourront user du droit de pétition ou de votation publique en plus du référendum. Tous ces recours sont adressés au Président de la République et les transmet au Gouvernement qui a pour obligation d'y répondre ou d'y donner suite.
9 : Le Président de la République doit être indépendant de tous les partis politiques. Il n'est pas élu pour gouverner : il est un médiateur et un arbitre. Il est garant des institutions et s'assure que la politique menée par le gouvernement est conforme aux intérêts et aux attentes de la Nation en assistant et présidant régulièrement des Comités de Citoyens.
10 : La Nation possédera un droit de veto (suspensif ou définitif) grâce au bulletin blanc qui sera compté comme suffrage exprimé. Selon son importance, il pourra repor­ter ou annuler des élections et rendre inéligibles les candidats présents au scrutin.
11 : Il n'y a pas de carrière en politique. Pour assurer un renouvellement constant des élus, le cumul des mandats sera interdit. A l'expiration de leur mandat, les élus seront inéligibles pour une période de deux ans.
Le Peuple de France ne doit pas attendre l'homme providentiel qui réglera tous les problèmes à sa place. Si certains Présidents ont réussi à incarner la République au point de participer à cette « Monarchie Républicaine » qui caractérise les institutions actuelles, c'est parce qu'ils avaient compris la Nation, entendu son appel. Ces temps sont désormais révolus : la Nation doit trouver elle-même ses propres solutions et pui­ser dans la richesse de son expérience, la diversité de ses origines et la multiplicité de ses cultures les moyens de gérer la République dans l'intérêt de la communauté.
« J’appelle donc République tout État régi par des lois, sous quelque forme d’administration que ce puisse être. Tout gouvernement légitime est républicain. »
(Jean-Jacques Rousseau)
Trouver un Président de la République qui n'appartienne à aucun parti n'est pas une chose simple. Il pourrait être choisi parmi une liste de personnalités ou au sein de ces Comités de Citoyens dont j'ai parlé plus haut. Une autre solution serait de choisir parmi les familles qui ont régné sur la France le futur chef d'état. Mais qui ?
Ces personnes sont généralement désignées comme « prétendants au trône » même s'il n'est pas question de rétablir quelque trône que ce soit.
Une querelle stérile et dynastique oppose deux des branches aînées des Capétiens, toutes deux issues de la branche des Bourbon :
  • Le duc d'Anjou et de Cadix, descendant direct du roi Louis XIV par son fils devenu roi d'Espagne, désigné sous le nom de « Louis XX », actuel chef de la Maison de Bourbon.
  • Les ducs d'Orléans, descendant de Louis XIII et de Louis-Philippe, actuellement représentés par Henri d'Orléans, Comte de Paris et duc de France, et son fils, Jean dit « dauphin de France ».
Il reste un ultime recours : vous-même, héritier de Napoléon Ier et de Napoléon III. Mais un Bonaparte à la tête de la République, la France a déjà donné et la République en avait pâti. Après la défaite de Sedan, le gouvernement provisoire pensa rappeler le Comte de Chambord avant d'installer définitivement la Troisième République. Pour se prémunir de toute velléité d'un retour, la Constitution actuellement en vigueur stipule que « Seules les formes républicaine du gouvernement ne peuvent faire l'objet d'une révision ».
Il n'est donc pas question de toucher aux formes républicaines qui font consensus mais d'élargir la démocratie de manière à ce que chaque citoyen puisse avoir le sentiment qu'il ne parle pas dans le vide. Il suffit de regarder notre histoire pour se rendre compte que les français veulent bien d'un roi, d'un empereur ou d'un président mais qu'ils ne veulent pas être obligés de le garder. Il est donc impératif que la durée du mandat du Chef de l’État soit défini et connu à l'avance, quel que soit celui qu'il choisira.
Les élections municipales qui vont se dérouler en 2014 est une l'occasion idéale pour rappeler aux candidats que la République appartient au Peuple et que le Peuple doit pouvoir exercer pleinement sa souveraineté. La France n'affrontera l'avenir qu'avec le concours de la Nation tout entière. Pour cela, il ne faut pas réformer les institutions de la Cinquième République ni en fonder une Sixième mais simplement établir les bases de « La République » sociale et démocratique que la Nation attend depuis 1789. Vous pourriez en être le garant et l'arbitre. Vous seul pourrez démontrer que l'héritage de deux empereurs n'est pas incompatible avec la République. Les français ont seulement besoin de savoir qu'il peuvent compter sur votre engagement.
A Saint Wandrille-Rançon, le jeudi 5 décembre 2013.
Pascal DEQUEANT, Président du Mouvement RRF.